Thomas Fersen s’amuse à inventer le journal intime de son personnage, l’indécrottable adolescent nonchalant caché derrière sa frange qui déambule dans ses albums depuis trente ans. Ce qui n’était qu’une fantaisie est devenu une chanson de trois cents pages et dont le titre est Dieu-sur- Terre. Autour de ce délirant journal, l’artiste a imaginé un spectacle, un long monologue parlé et chanté.
Sa conception de la scénographie le porte tout naturellement à affiner sa relation avec la salle, à refuser tout ce qui contraint le jeu, à rejeter l’image figée au profit de l’image vivante.
Conteur et mélodiste, Thomas Fersen a pris le temps de bâtir une oeuvre originale et personnelle. En 2018, il reçoit la Grande Médaille de la chanson de l’Académie Française. Son onzième album intitulé C’est tout ce qu’il me reste évolue au son du saz, des guitares, du banjo, du sitar de Pierre Sangrã, du synthétiseur Moog d’Augustin Parsy, de l’accordéon d’Alexandre Barcelona et de la batterie de Remy Kaprielan.
Le chansonnier continue à ravir le public de ses textes aiguisés.
normal : 35€ / réduit : 33€ / abonné : 29€
Majoration de 2 € en caisse du soir
« Ses chansons sont un grenier magique où l’on trouve encore des merveilles »
Télérama
Thomas Fersen (Paris)
Chant : Thomas Fersen
Violon : Cécile Bourcier
Accordéon : Maryll Abbas
Guitare, mandoline : Pierre Sangrã en alternance avec Pavel Andaero
Mise en scène : Jessica Dalle et Benjamin Lazar
Lumières : Jimmy Boury