La religieuse

Théâtre et arts numériques pour honorer Diderot

XVIIIe siècle. La mère a fauté, veut expier, Suzanne doit payer. Fille illégitime, elle est envoyée contre son gré au couvent et contrainte de prononcer ses vœux. Victime de persécutions diverses, entourée de personnes déséquilibrées ou perverses, elle se bat pour recouvrer sa liberté.

Hymne à la tolérance, diatribe contre les égarements de la religion, le roman-mémoire de Denis Diderot est ici adapté par le Collectif 8 qui, depuis des années, explore le métissage entre le théâtre, les arts visuels, la création numérique et musicale. Il prend le parti d’incarner les personnages du roman à travers deux comédiennes : l’une est l’émanation de la protagoniste qui revit et commente sa propre histoire, se glisse parfois dans la peau des personnes qu’elle évoque ; l’autre est Suzanne en acte, prise dans sa triste réalité et ses combats.

Enveloppant les comédiennes d’un voile aussi oppressant que symbolique, des projections vidéo de textes, lignes et symboles religieux révèlent, mieux que des mots, l’enfermement et la progression dramatique du récit. Fascinant, beau et sensible.

Tarifs
Normal : 20 € / réduit : 18 € / abonné : 14 € / - 15 ans et VitaCulture : 5,5 €    
Majoration de 2 € en caisse du soir

« Les réalisations vidéo et la mise en scène de Paulo Correia brillent ici d’une sobriété ascétique qu’aurait aimée Diderot, tout comme les compositions musicales de Clément Althaus, véritables partenaires des mots et des émotions du philosophe. Une réussite harmonieuse au service d’une œuvre alarmée et alarmante qui n’en finit pas, hélas, de déranger. » La Marseillaise

« Un univers glacé, comme celui des couvents, d’une élégance extrême pour cette pièce fascinante qui brille de mille feux malgré l’univers sombre qu’elle décrit. » l’Art-vues

Collaboration : Théâtre Anthéa (Antibes), L’Entre-Pont et Mediacom (Nice). Soutiens : Région PACA, Département des Alpes-Maritimes et la Ville de Nice.

Jeu. 25 janvier à 20h30
1h15
À partir de 15 ans

« On se laisse ainsi immerger dans la pièce avec autant de plaisir que d'effroi pour le triste sort de ce personnage inventé par Diderot en 1796. Une belle interprétation de cette ode à la libération de la femme. » La Provence

Collectif 8 (Nice)

Texte : d’après Denis Diderot, adapté par Gaële Boghossian
Mise en scène / création vidéo : Paulo Correia
Jeu : Noémie Bianco et Gaële Boghossian
Musique : Clément Althaus
Scénographie : Collectif 8 et Divine Quincaillerie
Mise en corps : Michaël Allibert
Costumes : Gaële Boghossian et Romain Fazi
Lumières : Samuèle Dumas et Paulo Correia

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